DORA et cybersécurité : êtes‑vous prêt pour le prochain contrôle ?

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L’illusion du prêt‑à‑cocher

Il y a ceux qui pensent être prêts parce qu’ils ont lu le règlement. Et ceux qui le sont vraiment. Le DORA - Digital Operational Resilience Act - n’est pas une simple ligne de plus dans le tableau Excel du RCCI débordé. C’est un choc de gouvernance, un test de résilience technique, une radiographie sans anesthésie des systèmes d’information. Il ne suffit plus de cocher une case « cybersécurité » dans un reporting trimestriel. Il faut être capable de décrire, documenter, tester, surveiller, prouver. Et recommencer.

Entre fantasme réglementaire et réalité opérationnelle

Trop d’acteurs confondent la posture réglementaire et la solidité réelle de leurs infrastructures. Un plan de continuité signé ne protège pas contre les failles logicielles. Un audit annuel ne remplace pas la culture du risque. Le DORA impose une traçabilité exhaustive des incidents, une cartographie technique vivante, des protocoles de tests robustes, et surtout une capacité à encaisser l’imprévisible. Vous avez externalisé votre IT ? Le régulateur s’en fiche. C’est vous qui serez responsables.

Des erreurs d’interprétation fatales

L’une des plus fréquentes erreurs ? Croire que le DORA ne s’applique qu’aux grandes structures. Ou que la conformité se limite à un bon document PowerPoint. DORA ne cherche pas des discours. Il veut des preuves. De votre dépendance à vos prestataires cloud à la gestion de vos vulnérabilités critiques, chaque recoin de votre SI peut devenir un point de contrôle. Et si vos mécanismes de surveillance n’intègrent pas une vraie logique de résilience, vous serez pris de court. Pas peut‑être. C’est une certitude.

Le bon réflexe ? L’anticipation, pas la panique

Il ne s’agit pas de paniquer, mais d’accepter qu’une nouvelle ère a commencé. Le DORA ne va pas ralentir, il va s’amplifier. Il n’est pas là pour punir mais pour protéger l’écosystème financier d’un effondrement numérique. Pour les CIF, les sociétés de gestion ou les fintechs encore en mode réactif, il est temps de passer à l’offensif. Auditez, testez, tracez, externalisez intelligemment, mais surtout : comprenez que le risque cyber n’est pas un événement à gérer. C’est une matière vivante à dominer.

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