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Engagement envers la qualité et la satisfaction client
Parce qu’un chantier, ce n’est pas qu’un résultat. C’est une relation. Une tension. Une promesse qui tient – ou qui s’effondre.
"Qualité"… Voilà encore un mot vidé de sa substance. Usé jusqu’à la corde. On le trouve sur toutes les brochures, tous les slogans, tous les sites d’entreprise. À force, on n’y croit plus.
Mais si l’on gratte un peu, si l’on se détourne des mots pour observer les gestes, les choix, les silences – la qualité, la vraie, devient visible. Et elle est rarement tapageuse.
Elle se voit dans une plinthe parfaitement alignée. Dans un joint soigné, posé sans précipitation. Dans un chantier propre à la fin de la journée, sans outils abandonnés dans la poussière.
Mais surtout, elle se sent. Dans la façon de parler au client. Dans le soin qu’on met à expliquer, à prévenir, à anticiper ce qu’il ne sait pas, ce qu’il ne peut pas deviner.
La qualité, c’est ce qu’on fait quand personne ne regarde.
Et puis il y a la satisfaction. Ce mot qu’on croit acquis dès lors que la facture est réglée.
Erreur. Le client ne veut pas qu’un chantier soit fait. Il veut qu’il soit compris. Qu’on l’ait accompagné.
Qu’on l’ait écouté même quand il se contredit, même quand il n’est pas clair.
Qu’on ait deviné ce qu’il ne savait pas formuler.
Et ça, aucune norme ISO ne l’évalue.
La satisfaction ne se mesure pas à la fin d’un projet, mais à chaque étape.
C’est cette façon de répondre rapidement à un appel inquiet. De rappeler pour dire qu’un détail a été modifié, mais qu’on s’en est occupé. De venir sur place, un vendredi à 18h, juste pour rassurer.
Ce n’est pas spectaculaire. Ce n’est pas rentable.
Mais c’est ce qui reste quand les murs sont peints, les clés rendues, les équipes reparties.
Ceux qui se contentent d’un client "pas mécontent" s’exposent à une lente érosion. À ces petites frustrations qu’on oublie sur le moment, mais qui laissent des traces, qui reviennent dans les discussions, les avis, les recommandations manquées.
Ceux qui cherchent la satisfaction véritable, eux, cultivent quelque chose de bien plus rare : la confiance.
Et la confiance, dans le bâtiment, ça vaut de l’or.
Parce qu’un chantier, c’est un stress. C’est de l’argent, du bruit, du temps. C’est une intrusion dans la vie d’un foyer, dans les habitudes d’une entreprise.
Alors si le client sent qu’il peut lâcher prise, qu’il peut dormir tranquille pendant qu’on travaille chez lui, alors là, on a tout gagné.
Mais cela ne s’obtient pas avec des promesses creuses.
Cela s’obtient avec de la rigueur. De l’écoute. Une certaine forme de décence, aussi : celle de ne pas chercher à faire plus vite, plus rentable, plus superficiel.
De refuser les compromis invisibles qui feront toute la différence un an plus tard.
Faire bien, ce n’est pas cocher une liste. C’est se regarder dans la glace.
Et se dire qu’on a tenu parole.